C'est 
    en partie pour éliminer la notion de support, que j'utilise actuellement 
    des panneaux de bois aggloméré, matériau se prêtant 
    bien à un travail de gravure, de griffure. 
    
    Le bois aggloméré, plus que support, est partie constituante 
    des uvres qui, de ce fait, s'apparentent à des sculptures. La 
    gravure donne aux signes graphiques une présence forte qui révèle 
    la matière.
    Je réalise par ailleurs des uvres de pâte à papier 
    dans la même optique.
    
    La pâte, que je prépare moi-même à partir de papiers 
    de récupération, est pigmentée dans la masse. Création 
    et fabrication sont des opérations simultanées, la pâte 
    à papier doit être pressée avant séchage ce qui 
    permet de faire différentes empreintes. 
    
    Les lignes gravées, les sillons, se déploient dans la surface 
    quasi monochrome, vivant de leurs propres tensions, contrastes, relâchements, 
    nervosités, enchevêtrements
 Plus proche de l'univers de 
    la musique, sans références visuelles explicites. C'est un travail 
    qui vise à donner la sensation plus que le sens ; à susciter 
    la contemplation plutôt que l'analyse, loin du tumulte, de l'agitation.
    Jean Jacques Lapoirie 2005
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        - Jacques LAPOIRIE Artiste Plasticien | ||||
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